Deux syndicats pénitentiaires ont vivement dénoncé leurs conditions de travail après une courte prise d'otage durant laquelle un détenu a menacé un surveillant en chef avec un couteau artisanal, à la maison d'arrêt de Villefranche-sur-Saône (Rhône), appelant à un rassemblement tôt ce matin.
Selon le Syndicat Pénitentiaire des Surveillants (SPS) et l'Ufap-Unsa Justice, l'incident est survenu hier matin, peu avant 8h30, à l'issue d'une promenade. Un "détenu très vindicatif" qui avait demandé audience au Premier Surveillant pour réclamer un changement de prison, a alors brandi une lame de faïence très aiguisée pour prendre sa victime en otage dans un bureau.
Les Equipes Régionales d'intervention et de Sécurité (les ERIS, sorte de GIGN de la pénitentiaire) ont alors été appelées en renfort et deux négociateurs du Raid sont parvenus à calmer le détenu, qui s'est rendu sans violences, deux heures après. L'incident n'a pas fait de blessés, selon le SPS.
Mais l'agression a été l'événement de trop, a déploré Matthieu Perez, secrétaire régional du SPS. "Nous faisons des journées de 18 heures, on a très peu de repos, soit 2 à 3 jours par mois, on est en sous-effectifs, et les détenus le savent", a-t-il expliqué. Dans un communiqué, son syndicat a appelé "l'administration pénitentiaire à se saisir du dossier" afin que "des moyens soient alloués aux établissements afin d'endiguer la montée des violences et de reprendre le pas sur ces prisons devenues aujourd'hui des zones de non droit".
"Malgré une semaine calme comme on l'aura rarement vu en notre établissement, voici ce qui peut arriver quand on travaille dans une structure pénitentiaire", a pour sa part rappelé l'Ufap-Unsa Justice dans un autre communiqué. Les deux syndicats appellent à un rassemblement ce matin tôt devant la maison d'arrêt "pour dénoncer le manque de moyens humain, matériel et coercitif".
Le Figaro
Selon le Syndicat Pénitentiaire des Surveillants (SPS) et l'Ufap-Unsa Justice, l'incident est survenu hier matin, peu avant 8h30, à l'issue d'une promenade. Un "détenu très vindicatif" qui avait demandé audience au Premier Surveillant pour réclamer un changement de prison, a alors brandi une lame de faïence très aiguisée pour prendre sa victime en otage dans un bureau.
Les Equipes Régionales d'intervention et de Sécurité (les ERIS, sorte de GIGN de la pénitentiaire) ont alors été appelées en renfort et deux négociateurs du Raid sont parvenus à calmer le détenu, qui s'est rendu sans violences, deux heures après. L'incident n'a pas fait de blessés, selon le SPS.
Mais l'agression a été l'événement de trop, a déploré Matthieu Perez, secrétaire régional du SPS. "Nous faisons des journées de 18 heures, on a très peu de repos, soit 2 à 3 jours par mois, on est en sous-effectifs, et les détenus le savent", a-t-il expliqué. Dans un communiqué, son syndicat a appelé "l'administration pénitentiaire à se saisir du dossier" afin que "des moyens soient alloués aux établissements afin d'endiguer la montée des violences et de reprendre le pas sur ces prisons devenues aujourd'hui des zones de non droit".
"Malgré une semaine calme comme on l'aura rarement vu en notre établissement, voici ce qui peut arriver quand on travaille dans une structure pénitentiaire", a pour sa part rappelé l'Ufap-Unsa Justice dans un autre communiqué. Les deux syndicats appellent à un rassemblement ce matin tôt devant la maison d'arrêt "pour dénoncer le manque de moyens humain, matériel et coercitif".
Le Figaro
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