« Vous pensez qu’un juge d’application des peines donnerait une permission de sortie à un islamiste radical ? », s’énerve un fonctionnaire, croisé au palais de justice de Meaux, ce lundi.
Ce dernier réagit à la présentation qui est faite de Mohamed C., détenu de 27 ans, récemment « évadé » du centre pénitentiaire de Meaux-Chauconin.
Il s’agit en fait d’une non-réintégration : Mohamed C. n’a pas réintégré sa cellule après la permission de sortie accordée par un juge d’application des peines de Meaux.« Le parquet vient d’ouvrir une information judiciaire pour évasion, ce qui permet des moyens d’investigations supplémentaires », indique le procureur-adjoint Emmanuel Dupic. La Police judiciaire de Meaux est chargée des recherches.
Agé de 27 ans, ce délinquant, originaire de la région de Taverny (Val-d’Oise), est connu pour des braquages. Incarcéré au sein du centre de détention, il purgeait -entre autres- une peine de sept ans de prison, prononcée par le tribunal correctionnel de Paris. Il était libérable en 2019. S’est-il radicalisé au sein de la prison ? « Il était surveillé, comme le sont d’autres détenus, pas davantage », indique une source judiciaire.
Le fait qu’il soit détenu en centre de détention bat en brèche les rumeurs, qui courent depuis la révélation de son « évasion », disant qu’il s’est radicalisé au contact de Jérémy Bailly, le cerveau de la cellule islamiste de Torcy qui lui est détenu à Meaux-Chauconin mais en maison d’arrêt. Sans contact possible entre eux.
Mohamed C. avait obtenu une permission de sortie, pour le week-end des 19 et 20 septembre...
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