Un incident peu banal s'est produit lundi matin, dans l'enceinte de la prison de La Farlède. Alors qu'il était reçu en entretien, un détenu s'en est violemment pris à un délégué du défenseur des droits.
L'intervenant extérieur à la prison, et qui tient une permanence hebdomadaire, a été " pris par le cou, plaqué contre le mur", comme le rapporte le syndicat UFAP-Unsa Justice. Le détenu avait réussi " à subtiliser le stylo" du défenseur des droits et le tenait à la main.
"C'était une tentative de prise d'otage"
L'agression s'est déroulée au quartier disciplinaire, où le détenu était placé depuis la veille. Le délégué régional adjoint de l'UFAP-Unsa David Mantion estime que le détenu "a tenté une prise d'otages" et que "de longues heures d'angoisse ont été évitées, grâce à l'intervention immédiate des surveillants pénitentiaires".
Ces derniers ont réussi à maîtriser le détenu, qui n'a plus opposé de résistance. Le défenseur des droits est indemne, mais a été fortement bousculé. Le détenu, qui purge une peine définitive en maison d'arrêt, a fait l'objet d'une hospitalisation d'office. Il était déjà suivi et soigné pour des troubles psy, selon le syndicat.
Question de sécurité
Jointe dans la matinée, la direction interrégionale de l'administration pénitentiaire a refusé de s'exprimer, invitant à prendre contact avec le défenseur des droits concerné. La sécurité à l'intérieur du centre pénitentiaire est pourtant de la responsabilité de l'administration, que ce soit pour les surveillants et autres agents qui y travaillent ou pour les détenus eux-mêmes (parfois pris à partie par d'autres détenus) et a fortiori pour les intervenants extérieurs, comme les bénévoles que sont les représentants du défenseur des droits.
Le service de presse du défenseur des droits "confirme l'agression d'un délégué en prison...
Lire la suite sur www.varmatin.com
L'agression s'est déroulée au quartier disciplinaire, où le détenu était placé depuis la veille. Le délégué régional adjoint de l'UFAP-Unsa David Mantion estime que le détenu "a tenté une prise d'otages" et que "de longues heures d'angoisse ont été évitées, grâce à l'intervention immédiate des surveillants pénitentiaires".
Ces derniers ont réussi à maîtriser le détenu, qui n'a plus opposé de résistance. Le défenseur des droits est indemne, mais a été fortement bousculé. Le détenu, qui purge une peine définitive en maison d'arrêt, a fait l'objet d'une hospitalisation d'office. Il était déjà suivi et soigné pour des troubles psy, selon le syndicat.
Question de sécurité
Jointe dans la matinée, la direction interrégionale de l'administration pénitentiaire a refusé de s'exprimer, invitant à prendre contact avec le défenseur des droits concerné. La sécurité à l'intérieur du centre pénitentiaire est pourtant de la responsabilité de l'administration, que ce soit pour les surveillants et autres agents qui y travaillent ou pour les détenus eux-mêmes (parfois pris à partie par d'autres détenus) et a fortiori pour les intervenants extérieurs, comme les bénévoles que sont les représentants du défenseur des droits.
Le service de presse du défenseur des droits "confirme l'agression d'un délégué en prison...
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