A l'appel d'une intersyndicale, les personnels pénitentiaires de Nancy-Maxéville ont bloqué les accès de la prison ce jeudi 5 novembre 2015 au matin. Ils dénoncent une dégradation de leurs conditions de travail
Après une grande manifestation le jeudi 22 octobre 2015, jusque sous les fenêtres de la ministre de la justice, les personnels de l’administration pénitentiaires entendent maintenir la pression. Ce jeudi 5 novembre 2015 dés 6h, un blocage a été mis en place devant les portes de la prison de Nancy-Maxéville.
Ils dénoncent des sous-effectifs, une insécurité croissante et des indemnités trop peu élevées. A Nancy, les syndicats pointent particulièrement le manque de surveillants. Il n’y aurait qu’un seul gardien par coursive. Selon eux, 19 gardiens supplémentaires seraient nécessaires pour assurer le maintien de la sécurité dans l’établissement.
Fin octobre dernier, une délégation des syndicats nationaux a été reçue par François Hollande. Il en est ressorti des "pistes de réflexion » notamment une revalorisation des indemnités des surveillants pénitentiaires, un plan de résorption des emplois vacants, et la manière de prendre en charge la population pénale. Mais pour l’heure aucune annonce concrète n'a été faite.
Ils dénoncent des sous-effectifs, une insécurité croissante et des indemnités trop peu élevées. A Nancy, les syndicats pointent particulièrement le manque de surveillants. Il n’y aurait qu’un seul gardien par coursive. Selon eux, 19 gardiens supplémentaires seraient nécessaires pour assurer le maintien de la sécurité dans l’établissement.
Fin octobre dernier, une délégation des syndicats nationaux a été reçue par François Hollande. Il en est ressorti des "pistes de réflexion » notamment une revalorisation des indemnités des surveillants pénitentiaires, un plan de résorption des emplois vacants, et la manière de prendre en charge la population pénale. Mais pour l’heure aucune annonce concrète n'a été faite.
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