« C’est peu dire que la drogue circule en maison d’arrêt », a (encore) rappelé le procureur, David Mayel, dans ses requisitions pour la première comparution immédiate du jour. Et de citer, outre les deux audiences correctionnelles, la CRPC (« plaider coupable ») du jour et les deux de la veille.
Trois à quatre joints par jour
Pour cette deuxième affaire de cannabis derrière les barreaux, le prévenu, « qui ne sait ni lire ni écrire », jeune père de famille âgé de 23 ans, libérable le 30 décembre a demandé un renvoi pour préparer sa défense.Placé du même coup en détention provisoire, ce Carolomacérien qui dit fumer « trois à quatre joints par jour » depuis sa cellule, restera donc au minimum à l’ombre jusqu’à ce que le dossier soit évoqué sur le fond, le 5 janvier.
Les faits étant répréhensibles d’une peine pouvant s’élever à dix ans de prison, le procureur a malicieusement souligné qu’il pouvait bénéficier un délai plus long. Le prévenu, qui aurait (lui aussi) aimé être transféré plus près des siens, à Charleville-Mézières devra patienter encore quelque temps à la maison d’arrêt de la ville préfecture.
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