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jeudi 10 décembre 2015

La maison d'arrêt de Niort a son nouveau chef

Depuis début novembre, le Saintais Bruno Gérinard est le nouveau directeur de la maison d’arrêt de Niort, qui renferme actuellement 88 détenus.

Bruno Gérinard rassure : la maison d'arrêt ne fermera pas. - Bruno Gérinard rassure : la maison d'arrêt ne fermera pas.
 
Il a pris ses fonctions le lundi 2 novembre dernier, en remplacement de Pascal Evans, parti diriger la prison de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) dès l'été : Bruno Gérinard, 54 ans, est le nouveau chef d'établissement de la maison d'arrêt de Niort, où travaillent 36 autres personnels, dont 28 surveillants. Son adjoint, Christophe Markut, a assuré l'intérim jusqu'à son arrivée.

Marié et père de deux enfants, Bruno Gérinard occupait le même poste à Chambéry, en Savoie, depuis 2012.

Comptable de formation

Ancien comptable à Saintes (Charente-Maritime), sa ville natale, il est entré dans l'administration pénitentiaire en 1984. Sans regrets. D'abord surveillant à la centrale de Saint-Maur (Indre), il y a connu une mutinerie en 1987, précédée d'une évasion : « Une grosse partie de l'établissement avait été détruite, notamment la partie ateliers, ravagée par un incendie. Une douzaine d'agents avaient été pris en otage par des détenus ». Pas lui.

 Passé ensuite par les maisons d'arrêt de Bordeaux-Gradignan et de Grenoble, il devient officier en 2004 : il sera tour à tour chef de bâtiment dans les anciennes prisons de Lyon, responsable de détention au centre pénitentiaire d'Aiton (Savoie), adjoint au chef d'établissement à Angoulême (Charente), avant ses trois années à Chambéry.

A Niort, bien qu'il n'ait pas encore beaucoup de recul, Bruno Gérinard estime qu'il gère une prison « calme où le personnel est investi. La population pénale est locale, sans de très gros profils ». Une maison d'arrêt datant de 1853 et construite selon le modèle panoptique : « Pour les agents, on a un sentiment de sécurité grâce à cette architecture ».

88 détenus pour 66 places

La seule prison des Deux-Sèvres renferme actuellement 88 détenus, pour 66 places théoriques. « Une surpopulation de 120 % à 130 %. Cela reste dans les établissements présentant un encombrement moyen. »

L'un des premiers projets que Bruno Gérinard aura à mener à bien sera la pérennisation du label RPE – règles pénitentiaires européennes – pour l'accueil des nouveaux arrivants attribué fin 2011. Réponse en début d'année prochaine.
www.lanouvellerepublique.fr

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