Pages

jeudi 21 janvier 2016

Montbéliard : il menace de trancher la gorge à un agent de la pénitentiaire

Alors qu’elle rejoignait en voiture la maison d’arrêt de Montbéliard où elle est adjoint administratif, la fonctionnaire de la pénitentiaire a subi les assauts verbaux et motorisés d’un Montbéliardais de 22 ans.

photo d'illustration.

Si les faits remontent au 25 août dernier, l’interpellation de l’auteur présumé est toute fraîche puisqu’elle date de mardi. Retour sur un rodéo urbain, qui a particulièrement traumatisé la victime.

Représailles ?

Ce jour de l’été dernier, elle circule entre Audincourt et Montbéliard. La voiture qui la précède tente de la doubler par la droite, côté falaise dans le virage de la côte d’Arbouans. Sur la droite, ensuite, en collant les plots qui séparent les voies. La voiture poursuivante se place alors à sa hauteur.

Liens commerciaux :




L’occupant balance par la vitre un florilège d’injures à la conductrice puis, d’un vif mouvement du pouce, mime un égorgement. À hauteur du radar proche du lycée Viette, le furibard bloque la voiture de la jeune femme en se plaçant devant, descend de la sienne, assène des coups de pieds rageurs dans les portières et prend, enfin, le large. Bilan 1 100 euros de dégâts matériels.

Paniquée -on le serait à moins- l’automobiliste dépose plainte au commissariat. Avec un certificat médical à l’appui. Elle a tellement été choquée par cette agression, qu’elle est sous anxiolytique.

Identifié par les services de police, le Montbéliardais est invité à venir s’expliquer. Comme il ne défère pas aux convocations, un avis de recherche est diffusé. Arrêté mardi après-midi par une patrouille, le garçon est illico placé en garde à vue.

Y a-t-il un lien de cause à effet entre la profession de la victime, fonctionnaire à la maison d’arrêt, et l’agression ? S’agit-il de représailles ? Le jeune homme s’en défend. Il assure qu’il ne la connaît pas, prétend qu’il s’est « énervé » parce qu’elle lui avait fait « une queue de poisson ». Il argue d’un « simple différend entre automobilistes ».

Il s’en expliquera le 21 mars devant le tribunal correctionnel où il comparaîtra pour outrage et menace sur fonctionnaire de l’administration pénitentiaire et dégradations matérielles.

Est Républicain

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire