Lors de sa visite en Haute-Saône en septembre dernier, François Hollande annonce qu’un centre de détention sera implanté à Lure. Quelques mois plus tard, Christiane Taubira confirme.
Le projet est inscrit dans le plan triennal 2017-2019.
Travaux en 2018
« Si notre projet est retenu, les travaux devraient démarrer en 2018 », souligne Eric Houlley, maire de Lure. État, Département, communauté de communes et Ville ont travaillé de concert pour présenter un dossier solide.
Au départ, sept sites sont identifiés. C’est celui du Bois du Tertre qui est retenu. Il offre les 20 hectares exigés. « C’est celui qui répondait le mieux au cahier des charges », précise Eric Houlley.
Ce terrain présente, en outre, un avantage de poids : il appartient à la commune. « Cela rend les choses plus simples et permet d’accélérer le dossier », complète la préfète. Mais ce n’est pas le seul atout. « Il n’est pas en cœur de ville. Ce qui aurait pu générer des problèmes. Il est à proximité du centre-ville, pas très loin de la gare », ajoute le maire.
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Le site n’étant, toutefois, pas desservi par les transports en commun, la communauté de communes du pays de Lure s’est engagée à mettre en place un service de transports à la demande pour les familles qui rendraient visite aux détenus.
Si le dossier est validé par les services de l’État, le futur centre de décision serait construit sur 10 hectares. Il y aurait une prison pour femmes. Il disposerait de 300 places. Soit quatre fois le potentiel d’accueil de l’ancien établissement du centre-ville qui disposait de 76 places. Accueillera-t-il des détenus venus de plus loin ? « Ce sujet est entre les mains du ministère de la justice », élude le maire de Lure.
Ce dossier est vital pour la commune qui subit depuis des décennies la fermeture de services publics : 1er régiment de dragons, commissariat, maternité… « Les départs ont été partiellement compensés », nuance Eric Houlley. « Avec ce dossier de la prison, c’est la preuve que les territoires, qui sont capables d’avoir de bons projets, ne sont pas oubliés par l’État ».
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