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lundi 8 février 2016

Prison de Perpignan : trois surveillants agressés par un détenu "radicalisé"

L'agression s'est déroulée vendredi et aurait été commise par un détenu radicalisé. Les syndicats demandent son transfert.


Vendredi matin peu après 7 heures, au moment de la distribution du petit-déjeuner dans le quartier disciplinaire du centre pénitentiaire de Perpignan, un détenu aurait jeté un bol d'eau chaude sur un surveillant.

Le syndicat FO pénitentiaire explique que l'homme s'est alors "immédiatement rué sur les deux autres agents présents en les agressant. Les trois agents ont reçu coups de pieds et coups de poings." Les deux surveillants blessés ont été transportés à la clinique. L'un d'eux, touché à la clavicule, s'est vu prescrire dix jours d'arrêt de travail. Le second, blessé à la hanche, est quant à lui sorti avec deux jours d'ITT. Le gradé du secteur aurait été touché légèrement au coude, sans que son état nécessite son transfert aux urgences. Tous trois doivent déposer plainte aujourd'hui lundi.

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• La question des détenus radicalisés

Selon les premiers éléments, le détenu serait radicalisé et aurait déjà fait plusieurs appels à la prière. "On souhaite un prompt rétablissement à nos collègues, ajoute le syndicat UFAP-Unsa.

On souhaite aussi que les détenus radicalisés soient transférés dans des structures adaptées qui viennent d'ouvrir, comme à Osny. Sinon, nous réclamons son départ au plus vite de l'établissement. De plus, nous recevons de plus en plus de mesures d'ordre ou de sécurité, c'est-à-dire des détenus qui ont déjà eu des problèmes dans d'autres structures, alors que nous n'en faisons partir aucun.

Nous avons reçu une de ces mesures d'ordre au quartier mineurs où les détenus sont actuellement onze. Or, la situation devient difficile à gérer au-delà de neuf. Enfin, nous avons rencontré un problème avec un détenu, placé en quartier d'isolement, qui a été trouvé plusieurs fois en possession de lames et qui a menacé de s'en prendre à des collègues. On réclame son transfert urgemment, mais rien ne bouge. Et les exemples sont encore nombreux."

L'indépendant

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