Des complices envoyaient aux détenus des colis, notamment par-dessus le mur de la prison.
Le procureur de Bar-le-Duc (Meuse) a annoncé mercredi 24 février que 16 personnes, dont 10 détenus du centre de détention de Saint-Mihiel, ont été interpellées lundi après plusieurs mois d'enquête sur un trafic entre des prisonniers et des proches. Deux techniques étaient utilisées. Des colis étaient envoyés "par parachutage", c'est-à-dire qu'ils étaient lancés par-dessus le mur de l'établissement. L'autre méthode consistait à faire parvenir divers produits lors de visites au parloir.
Le procureur Rémi Coutin précise que "l'enquête a débuté le 11 octobre 2015", après un contrôle de parloir demandé par le parquet. "Trois personnes, qui s'étaient présentées de façon séparée, ont été trouvées en possession de plus de 400 g de résine de cannabis à elles trois, conditionnés de façon similaire", précise-t-il. La brigade de gendarmerie de Commercy a été aidé par les enquêteurs du Groupe d'intervention régional de Lorraine pour reconstituer le schéma du trafic.
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Un détenu d'une vingtaine d'années, incarcéré depuis octobre 2014, était soupçonné d'être à la tête des opérations. Jugé au tribunal correctionnel de Bar-le-Duc ce mercredi, il a été condamné à deux ans d'emprisonnement. Dans le même temps, sa compagne et son frère ont été condamné respectivement à six mois et quatre mois de prison en comparution immédiate. Un autre prisonnier - "lieutenant" présumé - et sa compagne ont demandé le renvoi de leur audience. Jugement sera rendu le 21 mars.
Du cannabis, des téléphones, de l'alcool et de la nourriture constituaient les colis envoyés depuis l'extérieur. Le frère et la concubine du leader recrutaient des "lanceurs" à l'extérieur. Les produits qui passaient étaient ensuite revendus à l'intérieur de la prison. Des prisonniers ont été recrutés pour récupérer les colis parachutés. D'autres personnes impliquées feront face à la justice plus tard.
Les personnels des établissements pénitentiaires de France ne sont pas autorisés à fouiller les proches des détenus. Les fouilles ne peuvent avoir lieu que lorsque des gendarmes avec des chiens sont présents et que si une odeur suspecte a été détectée par un animal.
RTL
Le procureur Rémi Coutin précise que "l'enquête a débuté le 11 octobre 2015", après un contrôle de parloir demandé par le parquet. "Trois personnes, qui s'étaient présentées de façon séparée, ont été trouvées en possession de plus de 400 g de résine de cannabis à elles trois, conditionnés de façon similaire", précise-t-il. La brigade de gendarmerie de Commercy a été aidé par les enquêteurs du Groupe d'intervention régional de Lorraine pour reconstituer le schéma du trafic.
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Des "lanceurs" recrutés depuis l'extérieur
Un détenu d'une vingtaine d'années, incarcéré depuis octobre 2014, était soupçonné d'être à la tête des opérations. Jugé au tribunal correctionnel de Bar-le-Duc ce mercredi, il a été condamné à deux ans d'emprisonnement. Dans le même temps, sa compagne et son frère ont été condamné respectivement à six mois et quatre mois de prison en comparution immédiate. Un autre prisonnier - "lieutenant" présumé - et sa compagne ont demandé le renvoi de leur audience. Jugement sera rendu le 21 mars.
Du cannabis, des téléphones, de l'alcool et de la nourriture constituaient les colis envoyés depuis l'extérieur. Le frère et la concubine du leader recrutaient des "lanceurs" à l'extérieur. Les produits qui passaient étaient ensuite revendus à l'intérieur de la prison. Des prisonniers ont été recrutés pour récupérer les colis parachutés. D'autres personnes impliquées feront face à la justice plus tard.
Les personnels des établissements pénitentiaires de France ne sont pas autorisés à fouiller les proches des détenus. Les fouilles ne peuvent avoir lieu que lorsque des gendarmes avec des chiens sont présents et que si une odeur suspecte a été détectée par un animal.
RTL
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