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lundi 7 mars 2016

Agen - quel est le profil des élèves de l’École nationale d'administration pénitentiaire ?

Ce vendredi, la 190e promotion de surveillants a été reçue à l’École nationale d'administration pénitentiaire (Enap). L'occasion de revenir sur le profil de ces élèves qui débarquent pour plusieurs mois à Agen.

L'une des dernières promotions sortie en novembre 2011 de l'École nationale de l'administration pénitentiaire.

Rendez-vous en terre inconnue ! Ce titre d'une célèbre émission de télévision pourrait parfaitement convenir aux élèves qui composent les promotions qui arrivent successivement à l'Enap d'Agen.

Vendredi matin, la 190e promotion d'élèves surveillants a été accueillie par Sophie Bleuet, la nouvelle directrice de l'école. La plupart sont arrivés en métropole jeudi 25 février dernier. En métropole, car la plupart sont originaires de la collectivité d'outre-mer de Polynésie française et de Nouvelle-Calédonie. 280 au total, sur un effectif de 380 élèves.

Cette promotion est aussi composée de 283 hommes et 97 femmes. Elle sera suivie de deux promotions de plus de 800 élèves en 2016.


Le cas de la 188e promotion

Une étude publiée sur le site de l'Enap permet d'en savoir un peu plus sur le profil des sélectionnés. La 188e promotion, rentrée en mars 2015 et sortie en fin d'année dernière, était composée de 777 élèves. Avec une forte proportion d'hommes.

On apprend également d'où viennent ces jeunes - l'âge moyen est de 28 ans dans ce cas précis -, appelés pour se former au métier de surveillant de prison. Classés par secteur géographique, l'étude note que "pour la première fois depuis une décennie, la DISP (Direction interrégionale des services pénitentiaires) de Lille a cessé d'être la plus représentée au profit de celle de l'Outre-mer (MSPOM)". L'année dernière, à Agen, le nombre d'élèves provenant de l'Outre-mer pesait pour près d'un tiers au sein de la promotion.

Ce qui était vraie pour cette 188e promotion semble l'être également pour la 190e, si l'on se fie aux statistiques précédentes, soit 280 élèves qui sont originaires de Polynésie française et de Nouvelle-Calédonie.

Des élèves déjà diplômés

Contrairement à une idée bien ancrée dans les esprits, ces élèves ne sont pas tombés dans cette formation parce qu'au chômage ou sous-diplômés. Au contraire ...

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