Pages

jeudi 3 mars 2016

Il s'évade de prison grâce à une faute d'orthographe

Un détenu du centre pénitencier du Pontet dans le Vaucluse a profité d'une erreur de frappe dans le patronyme d'un compagnon pour se faire la malle.

Quelques mois plus tôt, le détenu s'était déjà échappé d'un hôpital psychiatrique.

L'histoire semble tout droit sortie d'un film. Le 3 novembre dernier, le détenu El Abbassi devait bénéficier d'une permission de sortir en vue de sa future libération.

Ce jour-là, il est resté à la prison du Pontet dans le Vaucluse alors que son homonyme se faisait la belle.


Mohammed El Abassi, condamné à dix ans de prison pour vol avec violence, a été notifié de l'autorisation initialement accordée à son compagnon à cause... d'une faute d'orthographe. Son nom de famille ne comporte qu'un seul « b » quand celui de son homonyme en compte deux.

Liens commerciaux :




L'homme de 34 ans, condamné le 20 mars 2015, a également échappé au contrôle des empreintes digitales grâce à un bandage qu'il avait à la main.

Ce n'est qu'une fois en fuite que le centre pénitencier s'est rendu compte de l'erreur.

Quelques semaines plus tard, le fuyard a été rattrapé à Lille, mais l'aventure ne lui coûtera rien. En effet, le ministère public avait réclamé une année de prison supplémentaire pour cette cavale, mais les juges ont tout simplement décidé de le relaxer en raison d'un « défaut de matérialité de l'infraction ».

Pour se justifier devant le tribunal correctionnel d'Avignon, Mohammed El Abassi a déclaré : « J'allais pas dire non, j'étais pas bien. » Spécialiste de l'évasion, le détenu s'était déjà enfui d'un hôpital psychiatrique quelques mois plus tôt.

Le Point

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire