Le député des Alpes-Maritimes a déposé un amendement en ce sens…
Il réclame davantage de techniques de renseignements pour les administrations pénitentiaires. Eric Ciotti, a récemment obtenu l’adoption d’un amendement parlementaire prônant la mise sur écoutes des détenus, dans le cadre de la première lecture du projet de loi sur la lutte contre le crime organisé, le terrorisme et leur financement.
Le député Les Républicains des Alpes-Maritimes a plaidé en début de semaine, lors d’une visite à la maison d’arrêt de Nice, pour l’instauration rapide de cette mesure.
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« Lorsque la loi sera votée, l’administration pénitentiaire pourra procéder à la sonorisation de cellules, à des écoutes sur les téléphones fixes. Dans les prisons où il y a des ordinateurs portables, on pourra utiliser des dispositifs de captation de données », a détaillé Eric Ciotti.
Soutenu par le ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas
« C’est extrêmement important car la prison peut être un lieu de radicalisation et de préparation d’attentats », a estimé Eric Ciotti, soutenu dans son amendement par le ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas.
L’auteur d’un rapport parlementaire sur les filières jihadistes, publié il y a un an, estime globalement que la formation et l’équipement du personnel pénitentiaire sont à la traîne.
Le député juge « intolérable » la saisie en prison en 2015 en France de 30.000 éléments de téléphones portables. « Il faut des dispositifs de brouillage, il faut aussi qu’on revienne vers une fouille systématique des détenus et de ceux qui viennent les voir, dit-il. Il y a une menace terroriste très forte, il faut se donner les moyens pour la combattre. »
Le gouvernement a annoncé l’équipement en brouilleurs de 26 prisons sur deux ans, pour un coût de près de 17 millions d’euros, a néanmoins rappelé le député, en soulignant « des progrès ».
20 Minutes
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