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mercredi 2 mars 2016

«Non, on ne maltraite pas les détenus à Lannemezan»

FO pénitentiaire s'exprime pour préciser que les faits de violence commis sur des détenus par des agents de l'administration ne concernent nullement Lannemezan.

Une vue du centre pénitentiaire de Lannemezan./Photo C. S.

Pour éviter toute mauvaise interprétation, le syndicat Force ouvrière (FO) du centre pénitentiaire de Lannemezan a tenu à réagir après la publication du livre d'Éric Tino, «Moi, maton, j'ai brisé l'omerta».


Il s'agit pour le syndicat de couper court à toute rumeur ou désinformation sur le fait que des détenus auraient pu être violentés à Lannemezan.

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«D'après ses dires, ces faits se sont passés au centre pénitentiaire de Liancourt, dans l'Oise. Cet agent, à sa demande et pour des raisons de sécurité, a été ensuite muté à la maison centrale de Lannemezan», rappelle Jean-Claude Vigneau, le secrétaire de FO, qui ajoute «qu'en aucun cas, il n'y a pas eu de telles pratiques à Lannemezan».

«C'est regrettable que des amalgames trop faciles, trop simplistes, soient faits et que l'on jette l'opprobre envers le personnel de Lannemezan qui n'est nullement concerné par cette affaire», précise le syndicaliste qui se souvient «avoir trouvé un agent très traumatisé, marqué» au moment de son affectation à la maison centrale de Lannemezan.

«Nous ne pouvons en aucun cas cautionner des violences à la maison centrale de Lannemezan. En tant que professionnels, nous nous devons d'être exemplaires» insiste Jean-Claude Vigneau.

Rappelons que l'administration pénitentiaire propose aux agents des formations d'interventions techniques pour gérer des situations conflictuelles afin d'éviter tout débordement.

La présence de caméras est aussi un gage de vérité tant pour les personnels que pour les détenus.

Le chiffre : 127

Personnes >Détenues. à la maison centrale de Lannemezan.

Des surveillants «responsables et professionnels»

«Dans un an, nous allons fêter les 30 ans du centre pénitentiaire de Lannemezan et nous avons à cœur de donner une image positive du personnel. Derrière la tenue, il y a des hommes et des femmes avec des qualités humaines et professionnelles», souligne Jean-Claude Vigneau, qui ne cache pas que «le métier de surveillant pénitentiaire est difficile, usant et éprouvant».

La Dépêche

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