Palettes, pneus et branches ont été placés devant l’entrée principale de la maison d’arrêt, une journée de manifestation étant prévue à l’appel de l’UGSP-CGT.
Les gardiens n’ayant pas le droit de participer à un mouvement, les personnels qui ne travaillent pas ont relayé l’appel et représenté leurs collègues, le fonctionnement de l’établissement étant celui d’un jour normal.
En décembre dernier déjà, le personnel manifestait pacifiquement de la sorte dans le quartier du Himmelsberg. « Nous n’avons toujours rien, conteste un délégué, La direction interrégionale à Strasbourg nous a dit que nous serions payés en février, et rien n’apparaît sur les fiches de paye. »
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« On se pose des questions »
L’indemnité de résidence, qui représente 1% du salaire, est versée à l’ensemble des fonctionnaires de Sarreguemines, excepté les employés de la maison d’arrêt.
Cette prime a été retirée à tout le monde en 2013 avant de revenir suite aux réactions des salariés concernés.
La CGT a même a dressé un courrier à la directrice interrégionale il y a quelques jours. « Nous ne nous sommes toujours pas vus gratifier de la prime de résidence dont les conditions d’attribution sont pourtant clairement exposées dans divers documents en votre possession », fait savoir la centrale syndicale dans ce document.
Surtout, les personnels de la maison d’arrêt ne comprennent pas pourquoi ils font l’objet d’un tel oubli alors que les autres fonctionnaires de Moselle-Est disposent de cette prime de résidence, même si elle a mis du temps à être effective sur les bulletins de salaire.
« Mais peut-être que l’estampille « Sarreguemines » en est justement la raison ? », se demandent les employés de l’administration pénitentiaire. « On se pose vraiment des questions », ajoutent les délégués de l’UGSP-CGT.
Le danger des objets non détectés
Les personnels avaient hier une seconde raison d’exprimer leur inquiétude à propos de l’article 57, règle adoptée au plan européen, et qui interdit les fouilles corporelles systématiques de la population pénale à l’issue des parloirs.
« C’est incohérent, assurent les délégués syndicaux, On nous impose ces règles, et on nous a promis des scanners corporels, mais le manque de moyens fait qu’il n’y a que deux scanners de ce type dans toute la région ».
Ces moyens techniques apparaissent surtout comme un élément de sécurité pour les gardiens de la maison d’arrêt de Sarreguemines, qui accueille entre 100 et 140 détenus, avec une quarantaine de surveillants...
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