Jean-Jacques Urvoas, après avoir rencontré des syndicats pénitentiaires, a fait savoir que ces derniers seraient reçus "au début du mois de mai" par François Hollande.
Cet accord, le 14 décembre, avait mis fin à deux mois de conflit. Au-delà de ces mesures financières, le Garde des Sceaux a vanté dans son communiqué des « avancées rapides en matière de sécurité en détention », évoquant en particulier la question des fouilles en prison.
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Lutte contre le terrorisme Un amendement au projet de loi sur la lutte contre le terrorisme permet aux directeurs de prisons d'ordonner des fouilles collectives dans certaines conditions, « lorsqu'il existe des raisons sérieuses de soupçonner l'introduction » d'armes ou de drogue par exemple.
Ce texte, selon la Chancellerie respectueux de la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme, suscite toutefois les inquiétudes de certains défenseurs des libertés publiques.
« Fonctionnaires de seconde zone »
L'exécutif ne ménage pas ses efforts pour tenter d'apaiser la grogne des personnels pénitentiaires, qui se sentent traités comme des « fonctionnaires de seconde zone » par rapport aux policiers, déploraient leurs syndicats dans un communiqué diffusé il y a une semaine.
M. Urvoas a ainsi annoncé la tenue fin juillet d'un « séminaire national » consacré aux « questions de métier et de formation » de ces personnels. Le Garde des Sceaux doit par ailleurs se rendre mercredi à Agen à l'Ecole nationale de l'administration pénitentiaire.
Ouest-france
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