Plus d’une semaine après les faits, le détenu qui a provoqué le blocage de la prison de Maubeuge lundi était présenté devant les juges en comparution immédiate.
Le mercredi 20, ce jeune homme de 31 ans né au Surinam aurait pris pour cible trois surveillants pénitentiaires à l’aide d’au moins un « couteau artisanal », une sorte de poinçon.
Il n’y avait pas eu de blessé mais dans la foulée, le syndicat UFAP-UNSA lançait un mouvement de grève pour dénoncer les profils dangereux des détenus de Maubeuge et les failles de sécurité.
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A. T., le prévenu, voulait être jugé ce vendredi, mais avait refusé tout avocat, ce qui posait problème dans le cadre de la comparution immédiate, où le consentement du prévenu à être jugé dépend de la présence d’un conseil.
Remonté comme un coucou, le jeune homme a affirmé à l’audience : « J’m’en fous de ce qui se passe, je m’en bats les c... de vos lois. J’ai rien à dire ».
Ah, si, un mot pour les parties civiles, les surveillants présents : des « c... qui veulent de l’argent ou des jours de congé. Je leur ai dit, j’ai pas voulu les piquer ». Le tribunal a décidé du renvoi de l’affaire au 17 mai. Le prévenu y sera jugé, accompagné d’un avocat ou pas.
La Voix du Nord
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