Près d’une quarantaine de détenus de la Maison Centrale de Poissy ont apporté ce jeudi leur contribution au Sidaction en s’alignant au départ du challenge sportif calisthénics.
Organisé en partenariat avec deux associations, Pull and Push, spécialisée dans le street workout, et Osiris, qui dépend de l’hôpital de Poissy-Saint-Germain, le défi était constitué de trois épreuves au choix, à savoir pompes, tractions et gainage.
Le but pour chaque participant : réaliser le plus de mouvements possible dans un temps imparti. Mais dans les règles de l’art.
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« On a codifié ce sport avec des catégories de poids ou des juges, explique Como, le responsable de Pull and Push. L’idée est de montrer aux détenus, qui ont l’habitude de faire des pompes ou des tractions, qu’il s’agit d’une vraie discipline, de leur apporter des conseils pour qu’ils cassent la routine et cherchent à s’améliorer en se fixant des objectifs. Et puis cela crée du lien. Sous une barre, on ne sait pas qui est qui. »
Pour le moniteur de sports de la prison, il s’agit également de « les amener à dépasser leurs limites, à avoir envie de travailler » et plus globalement de « favoriser le sport-santé qui évite de tomber dans une dépression psychologique mais aussi physique. »
Avec 50 pompes au compteur, Angelo a frappé fort. Une petite fierté pour cet homme incarcéré depuis cinq ans qui s’exerce près de trois heures par jour. « Le sport me sert à évacuer les problèmes, explique ce quadragénaire aux biceps saillants. C’est comme une drogue. »...
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