Un homme de 28 ans a été condamné ce jeudi par le tribunal correctionnel de Tulle à une peine de prison ferme pour des faits de violence graves sur des personnels du centre de détention d’Uzerche.
Pourquoi un tel déchaînement de violence ? Les motifs de l’agression dont ont été victimes, le 29 mars au matin, trois personnels hospitaliers qui œuvrent au centre de détention d’Uzerche ainsi qu’une surveillante pénitentiaire resteront, au terme de l’audience qui s’est tenue ce jeudi à Tulle, bien incompréhensibles.
Devant les juges et en présence des victimes dans la salle, Mario B., le prévenu de 28 ans, est resté enferré dans un discours en dehors de la réalité.
Soudain coup de folie
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Pour expliquer les coups de poing et de pied assénés soudainement à la préparatrice en pharmacie, l’homme au regard insondable avance froidement : « Je venais prendre mes médicaments. L’infirmière psy m’a posé une question qu’elle savait dérangeante. Celle qui préparait les médicaments me regardait de façon étrange, alors je lui ai dit “qu’est-ce qu’il y a ?” Vu qu’elle répondait pas, je l’ai prise par les cheveux, je lui ai jeté le chariot dessus et je lui ai mis des coups. »
Quand la présidente poursuit, en évoquant les violences commises, dans la foulée, sur un infirmier qui tentait de s’interposer, comme les coups violents portés à une surveillante pénitentiaire, l’homme derrière la vitre du box rétorque « On ne m’a pas maîtrisé : quand j’ai eu fini de m’exprimer, ça a cessé. » Pour le ministère public « les faits sont graves, avec des ITT importantes de 15 et 10 jours délivrées pour les victimes. On aurait pu se retrouver aux assises. »
Le tribunal, considérant que le discernement du prévenu était altéré au moment des faits, l’a condamné à 4 ans de prison ferme et a ordonné son maintien en détention.
Le Populaire
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