Le terroriste présumé des attentats de Paris, en novembre, doit être transféré vers une prison française…
« Il faut qu’il puisse aller au procès. » Dans une interview au Journal du dimanche, Jean-Jacques Urvoas a résumé en une phrase le souhait de la majorité des victimes des attentats de Paris, le 13 novembre.
Salah Abdeslam « sera probablement à l’isolement sous surveillance constante », assure le ministre de la Justice alors que le terroriste présumé, actuellement détenu à Bruges (Belgique), doit être transféré, très prochainement, dans une prison française.
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« Nous prendrons toutes les mesures nécessaires », assure Jean-Jacques Urvoas. Seul suspect encore en vie des tueries qui ont fait 130 morts en novembre, dans la capitale française, Salah Abdeslam sera, en France, un « détenu particulièrement surveillé », selon le jargon de l’administration pénitentiaire. Ne serait-ce que parce qu’il faut le protéger des autres mais aussi de lui-même.
« Il y a un risque évident d’agressions »
« Est-ce qu’il ne va pas tenter de se foutre en l’air ? », s’interroge Patricia Correia maman d’une des victimes du Bataclan. Pour éviter cela, Jean-Jacques Urvoas laisse entendre, dans cette interview au JDD, que des conditions de surveillance spéciale seront mises en place.
Le danger pourrait aussi venir des autres détenus. « Il y a d’abord un risque évident d’agressions, explique ainsi Dominique Many, avocat pénaliste ayant défendu des candidats au djihad. Et surtout, il faut éviter qu’il ne suscite une certaine adhésion à ses idées. Il est possible que d’autres cherchent à le voir car ils sont fascinés par lui. »
Arrêté le 18 mars dans son quartier de Molenbeek, dans la banlieue de Bruxelles (Belgique), Salah Abdeslam a fait savoir, par la voix de ses avocats, qu’il souhaitait « collaborer avec les autorités françaises ». Aucune information sur son futur lieu de détention en France n’a filtré.
20 Minutes
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