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jeudi 5 mai 2016

Arles: Inspection sur des soupçons de radicalisation chez deux gardiens de prison

Deux surveillants de la prison d’Arles, qui refusaient de serrer la main de leurs collègues femmes, vont être sanctionnés a assuré le grade des Sceaux…

Illustration prison.

Une inspection est en cours autour de soupçons de radicalisation de deux gardiens de prison d’Arles, dans les Bouches-du-Rhône, qui refusent de serrer la main de leurs collègues femmes. Mercredi, le garde des Sceaux, Jean-Jacques Urvoas, a promis des « sanctions ».

« Quand on est surveillant, on sert la République. On doit donc respecter les valeurs qui sont celles de la République. Ce n’est pas une option, c’est une obligation. C’est même un devoir », a déclaré le ministre de la Justice, interpellé à l’Assemblée nationale lors des questions au gouvernement.

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« Les sanctions seront prononcées »

« Dans le cas d’espèce, j’ai donné des consignes extrêmement fermes aux dix directeurs interrégionaux. (…) Les personnels en question ont déjà été convoqués. Les sanctions seront prononcées », a conclu le garde des Sceaux.

« Leur comportement n’est pas déontologique, il n’est pas en adéquation avec ce qu’on attend du personnel pénitentiaire », a estimé Bruno Boudon, secrétaire régional de l’UFAP, évoquant le cas de ces deux gardiens, musulmans, de la maison centrale d’Arles.

« Comment peut-on faire confiance à un agent qui refuse de serrer la main d’un autre agent, refuse également de lui parler au prétexte que c’est une femme sous couvert de son idéologie ou croyance personnelle ? », avait également dénoncé un autre syndicat, la SPS, dans un tract.

« Il y a un fait constaté [ils ne serrent plus la main des femmes], tout autour, on démêle le vrai du faux », a commenté un porte-parole de l’administration pénitentiaire, évoquant un cas « très très atypique ». « Nous sommes très attentifs à toute suspicion de radicalisation », a-t-il poursuivi.

20Minutes

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