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vendredi 20 mai 2016

Le centre pénitentiaire de Perpignan bloqué par les surveillants

Le centre pénitentiaire de Perpignan est bloqué ce vendredi par 70 surveillants qui dénoncent "des conditions de travail inacceptables" et "la surpopulation carcérale".

Un bateau en bois avec une banderole « SOS on coule » a été installé devant le porche d'entrée du centre pénitentiaire avant d'être brûlé symboliquement vers 8 h par les manifestants, à l'appel du syndicat UFAP-UNSA justice, selon la même source.



Le syndicat a indiqué avoir prévu de bloquer les entrées et les sorties (parloir, extraction...) toute la journée. Selon l'UFAP, majoritaire au sein de l'établissement, la maison d'arrêt de Perpignan prévue pour 136 prévenus hommes en abrite 301 avec en conséquence 63 détenus installés sur des matelas au sol.

 Surpopulation carcérale

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Chez les femmes, pour 33 places, il y 56 femmes, précise la même source qui dénonce aussi « une situation d'urgence au centre de détention pour les condamnés avec  » 345 détenus pour seulement 333 places.

« Dans ce centre de détention, l'administration est hors la loi car les détenus doivent être seuls en cellule », a fait valoir Johann Reig, porte-parole du syndicat qui dénonce aussi des problèmes d'hygiène avec une recrudescence par exemple de punaises.

Impossibilité de fouiller les détenus

Les autres revendications portent sur le sous-effectif des surveillants, les conditions de travail ainsi que sur l'impossibilité de fouiller les détenus après le parloir.

Par ailleurs, M. Reig a indiqué avoir constaté que quelques détenus avaient réussi à faire venir des prostitués dans la prison en lieu et place de la visite de leur femme. « C'est marginal mais cela existe », a-t-il dit.

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