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lundi 2 mai 2016

Voici pourquoi Salah Abdeslam n'aura pas l'occasion de se suicider dans sa cellule...

On en sait un peu plus sur les conditions d’incarcération de Salah Abdeslam. Si c’est l’État français qui paiera son avocat, il a droit à une télévision sous plexiglas et est surveillé 24 heures sur 24, notamment par des caméras installées dans sa cellule faisant 9 mètres carrés.


Depuis mercredi, Salah Abdelsam est incarcéré au centre pénitentiaire de Fleury-Mérogis, à une trentaine de kilomètres de Paris. Une prison construite en 1968 pour remplacer la célèbre prison de la Santé devenue trop vieille.

Le terroriste qui a participé aux attentats du 13 novembre à Paris se retrouve avec 4.300 autres détenus dans une prison où on se sent, paraît-il, à l’étroit. En principe, elle ne devrait accueillir que 2.750 détenus. Pour s’occuper de ce beau monde, il y a 1.300 gardiens.

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Abdelsam est placé dans un quartier d’isolement et se retrouve entre 4 murs, dans une cellule mesurant neuf mètres carrés. Sur l’infographie réalisée par l’Agence France Presse, on peut voir qu’une télévision est mise à sa disposition. Elle est fixée derrière un globe en plexiglas.

Tout a été pensé pour éviter qu’il ne se suicide. Un décès avant son procès que toute la France attend, cela ferait très mauvais genre pour le garde des Sceaux. C’est une première en France, il est surveillé en permanence par deux caméras.

Est-ce légal ? Nos voisins n’osent pas le jurer mais ils ne veulent pas vivre le même scénario que celui imposé par Yassin Salhi. Il s’agit de l’homme qui avait décapité son patron en juin 2015 en Isère. Incarcéré à Fleury-Mérogis, il était parvenu à se pendre dans sa cellule, fin 2015 !

Dans la cellule du Français de 26 ans, on retrouve un lit dont le sommier est scellé au sol. Les couvertures sont indéchirables et le pyjama qu’il porte est en papier. Le lavabo et la toilette en métal sont, eux aussi, scellés. Mais dans le mur.

Salah Abdeslam n’a aucun contact avec les autres détenus même s’il a droit à une petite heure de promenade. Il est constamment accompagné par des agents aguerris. Il peut aussi se rendre au parloir pour rencontrer son avocat, M e  Berton.

Bendaoud écrit aux juges

Également à l’isolement depuis son arrestation, Jawad Bendaoud, dont l’appartement avait servi de planque aux djihadistes du 13 novembre, apostrophe les juges dans une nouvelle lettre.

«  Depuis ma sortie de prison (en septembre 2015, ndlr), je n’ai même pas préparé un repas et vous me parlez de préparer des attentats  », martèle l’ancien petit caïd de Saint-Denis. «  J’ai vu Abaaoud moins de dix minutes. Vous croyez que je suis profiler pour savoir ce qu’il a fait avant d’arriver chez moi ?  », écrit-il, rappelant avoir «  consommé de la coke et du shit en quantité  » ce jour-là.

Bendaoud conclut sa lettre de manière claire : «  Je veux sortir de l’isolement. Je vais péter les plombs  ».

Sudinfo.be

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