En première instance, ce détenu du centre pénitentiaire d'Alençon-Condé-sur-Sarthe avait été condamné à trois ans de prison ferme. Il avait fait appel mais a refusé de se rendre à son procès.
À 31 ans, l'homme est un habitué des prétoires. Libérable en 2041, ce détenu du centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe a déjà été jugé plusieurs fois pour des agressions envers le personnel pénitentiaire.
Le 14 février dernier, c'est à coups de pot de Nutella qu'il s'en était pris à trois surveillants de la prison.
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Le 23 mars, il écopait de 3 ans de prison ferme devant le tribunal correctionnel d’Alençon. Et avait fait appel de la décision dans la foulée. Son procès devait se dérouler ce vendredi, devant la cour d’appel de Caen. Mais le détenu a refusé d’être extrait de sa cellule. « Il y avait pourtant douze membres des Équipes régionales d’intervention et de sécurité (Eris) et trois fourgons qui l’attendaient ce matin », explique Emmanuel Guimaraes, secrétaire local de Force ouvrière.
Le procès s’est quand même tenu à Caen, malgré l'absence du prévenu. Il a écopé de la même peine qu’en première instance : 3 ans de prison ferme. Il devra verser 1 300 € à deux de ses victimes et 800 € à la troisième.
« Si les législateurs pouvaient imposer le jugement via la visioconférence lors des procès en appel de détenus, cela serait beaucoup plus simple. Car c’est un vrai problème ces extractions du centre pénitentiaire : financier bien sûr mais il y a aussi un enjeu de sécurité. On sait très bien qu’il peut se passer n’importe quoi pendant un transfert », conclut Emmanuel Guimaraes.
Ouest-france
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