La police et la gendarmerie ont annoncé, ce jeudi, le démantèlement d'un réseau de trafiquants de résine de cannabis au sein du centre pénitentiaire de Vivonne.
Deux détenus pilotaient ce trafic.
Onze personnes ont été placées en garde à vue, ce mardi, dans le cadre d’une enquête sur un trafic de stupéfiants au cœur du centre pénitentiaire de Vivonne.
Deux détenus, plus précisément, sont soupçonnés d'avoir géré ce trafic de résine de cannabis depuis leurs cellules.
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Âgés de 30 et 38 ans et déjà condamnés à plusieurs reprises pour des affaires similaires, ils ont profité de la complicité d’un « personnel civil », employé par une société privée, prestataire du centre pénitentiaire.
Cet homme de 28 ans, au casier judiciaire vierge, fournissait la drogue aux deux détenus, qui l’écoulaient ensuite au sein de la prison.
« Il a reconnu avoir fait entrer dans la prison plusieurs kilos de résine de cannabis, à de multiples reprises », explique le procureur de la République, sans toutefois révéler l’ampleur exacte du trafic.
Un second complice, âgé 26 ans et habitant dans les environs de Poitiers, s'occupait, lui, de l'approvisionnement du réseau. Les sept autres personnes interpellées seraient des revendeurs. Ils épuisaient la drogue auprès d’une clientèle implantée autour de Poitiers.
Lors des perquisitions au domicile du second complice, les enquêteurs ont saisi plus de quinze kilos de résine de cannabis au et plus de 6000 € issus du trafic. Une information judiciaire vient d’être ouverte pour trafic de stupéfiants, blanchiment de trafic de stupéfiants, et entrée de biens ou objets non autorisés dans un établissement pénitentiaire. Les suspects encourent jusqu'à dix ans d'emprisonnement.
7 à Poitiers
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