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dimanche 5 juin 2016

Le travail est une activité essentielle en prison

En plein centre-ville, derrière la gare de Rennes, le centre pénitentiaire des femmes compte en ce moment 232 détenues. Malgré l’emprisonnement, certaines vont au boulot.

Confection de pantalons, découpe de draps, fabrication de calendriers… et contrôle des ciseaux. Au sein de la prison, le rythme des ateliers est soutenu.

À 7 h 30, le brouhaha des machines à coudre démarre. C’est comme ça, toute la semaine, dans l’atelier confection de la prison des femmes.



Au rez-de-chaussée, il y a l’atelier du « linge plat » pour les draps, le matelassage… Et au troisième étage, les femmes, en détention préventive pour certaines, fabriquent des calendriers pour une société privée et collent des affiches publicitaires sur des supports cartonnés.

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L’enfermement n’exclut pas le travail. Ce dernier est même recommandé, pour continuer (ou apprendre) à se lever tous les matins, être autonome financièrement…

Travailler, c’est commencer à préparer l’après. Même s’il viendra de longues années plus tard. « La réinsertion se prépare...

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