Pages

vendredi 10 juin 2016

Poitiers - L'ancien évadé a été étroitement surveillé

La présence de trois véhicules noirs aux vitres fumées et de douze hommes d'une Équipe régionale d'intervention et de sécurité (ERIS), aussi surnommés « GIGN de la pénitentiaire », a bousculé la quiétude poitevine, hier, en début d'après-midi. 

Ibrahim Naime à la sortie du Palais, sur la rue du Marché. - Ibrahim Naime à la sortie du Palais, sur la rue du Marché. - (Photo X.B.)

Ils escortaient un détenu un peu particulier, Ibrahim Naime, 30 ans, entendu pour des délits commis durant son incarcération.



Initialement stationnés place du Palais de justice de Poitiers, les Eris ont récupéré leur protégé du côté de l'impasse du Palais. Laquelle débouche sur la rue du Marché.

Liens commerciaux :



Autant dire que la présence d'hommes encagoulés en noir, avec pistolet à la ceinture, fusil à pompe et fusil d'assaut en main n'est pas passée inaperçue au milieu de piétons occupés à digérer !

Ibrahim Naime n'est pas considéré, à proprement parler comme un individu dangereux, mais il a une fâcheuse tendance à se faire la belle dès que l'occasion s'en présente.

Le 10 octobre 2013, il s'était ainsi échappé de la cour d'appel de Bourges (Cher) au nez et à la barbe de son escorte de quatre gendarmes indriens arrivés de la Maison centrale de Saint-Maur (Indre) !

En quelques années, il a écumé la détention dans plus de vingt-cinq prisons différentes de l'Hexagone. D'abord à cause d'une bonne vingtaine de condamnations pour outrages, rébellions, violences. Puis à cause d'incidents répétés avec les surveillants. Pas moins d'une vingtaine entre 2009 et 2012.

La Nouvelle République 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire