Dimanche 4 septembre, soixante détenus de la maison d’arrêt ont refusé de regagner leurs cellules. Depuis, le calme est revenu. Mais l’ancienneté du bâtiment reste préoccupante.
À la fin de la promenade dans la galerie ouest, dimanche, pas moins de soixante détenus ont refusé de regagner leur cellule. Selon un communiqué remis à la directrice-adjointe de l’établissement pénitentiaire, les détenus en colère, déjà condamnés ou non, « veulent médiatiser des conditions de vie déplorables pour être assurés d’un réel changement. »
Vétusté, humidité
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D’après le témoignage d’avocats qui interviennent à la maison d’arrêt, ces conditions resteraient précaires. « Je vais là-bas environ deux fois par mois. Même le personnel dénonce la vétusté des locaux, témoigne l’avocate Mathilde Livenais. L’humidité suinte parfois des murs. Il s’agit d’un ras-le-bol de personnes qui se sentent oubliés à leur sort. »
Deux tiers de cellules double
La méthode utilisée par les détenus n’a pas convaincu le procureur de la République, Yves Gambert. « Le directeur de la prison a été accueilli par un jet de pierre. Des détériorations ont eu lieu, sur des caméras et au poste de surveillance », déplore-t-il. « Enfin, les revendications exprimées restent floues. »Mais sur les 230 places disponibles à la prison d’Angers, le phénomène d’encombrement existe bel et bien : 346 détenus étaient présents dans la zone impactée, avec deux tiers de cellules comptant deux personnes.
Ouest-france
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