Détenu du centre pénitentiaire d'Alençon - Condé-sur-Sarthe, en prison depuis 2004 et libérable en 2028, l’homme de 39 ans reconnaît avoir insulté les surveillants, mais nie toute violence. Il écope néanmoins de 18 mois supplémentaires.
Ce dernier cherche à récupérer du tabac auprès d’un co-détenu, ce que le règlement interdit. L’homme de 39 ans prévient qu’il va « faire une dinguerie ».
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Un peu plus tard, il insulte et crache au visage des surveillants qui entrent dans sa cellule pour vérifier les barreaux. « Je n’aurais pas dû, c’est vrai, souligne celui qui est libérable en 2028. Je reconnais mes torts et j’assume mes actes, qui m’ont valu 30 jours de mitard. Mais je n’ai jamais été violent contre les surveillants. »
Car ces derniers soutiennent que le prévenu a jeté vers eux une plaque chauffante et un écran de télé. « Pourquoi j’aurais fait ça, ma télé j’en ai besoin et elle marche bien, s’insurge le détenu. En revanche, les surveillants n’avaient pas à me rouer de coups ! Ils m’ont fait des clés de bras et mis la tête au carré ! Il a fallu un fauteuil roulant pour me ramener. En treize ans de détention, je n’avais jamais subi ça… »
Le procureur François Coudert note qu’il s’est passé 50 secondes entre l’alarme donnée par les surveillants et l’arrivée des renforts, « ça ne laisse pas le temps d’un passage à tabac ».Le procureur, lui, requiert 18 mois de prison et le remboursement des dégâts car le détenu a saccagé sa cellule à trois reprises entre le 9 et le 30 août. Verdict : outre 18 mois de prison supplémentaire, le prévenu doit verser 300 € à chacun des trois surveillants et rembourser 3 258 € pour les dégâts.
Ouest-france
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