Nicolas Calogine, secrétaire local UFAP-UNSa Justice dénonce les actes de détenus radicalisés dans la prison de Domenjod et affirme qu’ils représentent un danger pour les autres prisonniers et les surveillants.
Un risque pour les autres détenus et le personnel
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"Ils menacent notre établissement. Le centre pénitentiaire de Saint-Denis n’est pas adapté pour ce type de population."
"Le risque est de contaminer les autres détenus et les agressions du personnel. On ne veut pas ce genre de population. Nous ne sommes pas formés ou équipés pour. Il existe en métropole des établissements dédiés en cours d’expérimentation."
Des changements inquiétants
"Nous sommes tous confrontés depuis quelques mois à des attitudes de la population pénale qui a changé. Le personnel se sent de plus en plus oppressé et démuni devant ce genre de détenus. Nous demandons la création de délégués régionaux de renseignements pénitentiaires pour recueillir toutes les informations concernant notamment les détenus radicalisés."
"Cela vient se rajouter, nous avons connu en juin dernier des événements inconnus : l’attaque contre des surveillants pénitentiaires. On a une direction qui nous dit qu’il ne se passe rien à La Réunion. Les conditions de travail se dégradent. Nous demandons à ce que les fonds du plan local de lutte antiterroriste soit mis à bon escient. La sécurisation doit continuer sur notre île et à Mayotte."
Radicalisation
"La Réunion n’est pas épargnée par le phénomène qui sévit en métropole, on ne veut pas attendre qu’un surveillant ait un coup de couteau ou se fasse tuer. En ce moment, les conditions de travail ne sont pas bonnes. On tire la sonnette d’alarme."
"On espère que les détenus seront transférés. On a aucune garantie, on essaie de sensibiliser, de prévenir, c’est très importants que nos politiques l’entendent. On continuera à gérer au cas par cas en croisant les doigts en espérant que rien ne se passe."
Linfo.re
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