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mercredi 30 novembre 2016

Brest - Un an ferme pour l'agression de surveillants

Le détenu de la maison de Brest avait notamment jeté de l'huile bouillante vers les surveillants. À l'audience, il a essayé de se poser en victime. Sans succès.

Le détenu de la maison de Brest avait notamment jeté de l'huile bouillante vers les surveillants. À l'audience, il a essayé de se poser en victime. Sans succès.

Les faits qui conduisent cet homme de 46 ans devant le tribunal correctionnel de Brest remontent au 20 septembre.



Ce jour-là, alertés par la fumée qui s'échappe de la cellule 320, les surveillants de la maison d'arrêt décident d'intervenir. Quand les trois membres de l'administration pénitentiaire pénètrent à l'intérieur, ils se retrouvent face à un détenu particulièrement agressif.

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Dans une main, il tient un balai. Dans l'autre, une poêle remplie d'huile bouillante. Il aurait tenté d'en jeter sur les surveillants. Heureusement, personne n'est blessé.

« Arrêtez votre délire »

Une version des faits que nie le prévenu durant l'audience. Oui, il a bien tenté de mettre le feu à la porte de sa cellule, mais ne se serait pas montré agressif. « La porte s'est ouverte, j'ai été projeté au sol. J'ai pris des coups », explique-t-il.

Durant l'audience, il se pose en « victime ». Alcoolique, selon lui, dès ses six mois - « Dans le Nord, on me mettait des biberons de vin pour me calmer » - et éternel incompris de l'administration. « Le système fabrique des détenus impulsifs », lance-t-il. « Arrêtez un peu votre délire de victime du système », lui répond le président Gérard Legname, n'oubliant pas de rappeler les 22 mentions figurant sur le casier judiciaire du prévenu.

Un an ferme

« Il est tellement plus facile de rendre les autres responsables que d'analyser son propre comportement », ironise la vice-procureur Nathalie Le Clerch...

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