Le prévenu, actuellement incarcéré à Besançon, comparaît pour n’être pas rentré à la prison de Bourg-en-Bresse le 13 septembre dernier, après avoir bénéficié d’une permission de sortie pour préparer sa réinsertion.
Il devait être libéré et bénéficier d’un aménagement de peine deux mois plus tard. Sa cavale l’a mené dans la préfecture du Doubs. Il a réussi à se dissimuler à son domicile, avec ses enfants, jusqu’au 17 février dernier. Le jour en question, des policiers l’identifient dans la rue. Il est interpellé.
« Je sais que j’ai mal agi », explique-t-il à Alexis Pernot, le président du tribunal. « Mais j’avais peur de mes codétenus. Ils m’avaient demandé de rapporter des stupéfiants après ma sortie, sinon ils s’en prendraient à ma famille. » Une version confirmée par Camille Ben Daoud, son avocate. Elle reprend aussi toutes les démarches que l’épouse a entreprises pour aider son mari.
« Il ne s’est pas évadé par caprice »
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« À chaque fois qu’elle le voyait au parloir, elle voyait bien qu’il était à bout. Le prévenu a même demandé à être placé en isolement. Elle a déposé de multiples plaintes à l’administration pénitentiaire. Mon client a voulu échapper à la peur. Il ne s’est pas évadé par caprice. »...
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