Au Pérou, un détenu d'une prison de haute sécurité de Lima a réussi à s'évader en se faisant passer pour son frère jumeau, venu lui rendre visite, qu'il avait drogué.
L'histoire se passe au centre pénitentiaire d'Ancon à Lima (Pérou), où Alexander Delgado purge une peine de 16 ans de prison pour viol et vol. En ce lundi 8 janvier, le détenu de 27 ans reçoit la visite de son frère jumeau Giancarlo.
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Durant leur entrevue dans une cellule, des gardiens passent s'assurer que tout est en ordre. Rien à signaler. Ils continuent leur ronde. La visite terminée, les agents pénitentiaires trouvent le détenu, étendu au sol, inconscient. Son frère, lui, a déjà filé. Le prisonnier finit par se réveiller... mais affirme être Giancarlo.
À force de marteler son histoire, l'encadrement pénitentiaire finit par vérifier ses empreintes digitales. Et là, c'est le drame : ils constatent que le "faux-détenu" dit vrai et lancent l'alerte évasion. Trop tard, puisque le coupable est déjà sorti de l'enceinte pénitentiaire. Un coup de maître puisque, jusqu'alors, personne n'avait réussi à s'évader de ce centre pénitentiaire de haute sécurité.
"Mais comment a-t-il fait ?", vous demandez-vous. Tout simplement en offrant à son frère une bouteille de boisson gazeuse... bourrée de somnifères. Une fois son jumeau profondément endormi, Alexander a échangé les vêtements des deux hommes et emprunté la carte d'identité de son double.
Un avis de recherche est lancé. Dans un premier temps, le "faux détenu" est placé en détention, suspecté d'être complice de l'évasion de son frangin, avant d'être finalement relâché.
Quant au vrai prisonnier (vous suivez ?), il finira par être retrouvé non loin de là, dans le district de Callao, près de Lima. Il déclare être le cerveau unique de l'opération. "Je désespérais tellement de ne pas voir ma mère", a expliqué Alexander aux enquêteurs, avant d'être placé dans un autre établissement de haute sécurité. Quant au directeur de la prison, il a été gentiment remercié. Le pays a, en outre, décrété un état d'urgence de 24 mois dans les établissements pénitentiaires afin de réformer le système carcéral. Le pays sud-américain compterait, selon le journal El Pais, 80 000 prisonniers pour une capacité totale de 52 000 places...
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