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dimanche 4 mars 2018

À la prison de Fleury-Mérogis, une crèche va ouvrir pour les enfants des femmes détenues

C'est une grande première. À partir du mois de septembre prochain, la prison de Fleury-Mérogis, dans la banlieue sud de Paris, devrait être le premier centre pénitentiaire français à disposer d'une crèche pour accueillir les bébés des femmes incarcérées. 

À la prison de Fleury-Mérogis, une crèche va ouvrir pour les enfants des femmes détenues

"Une révolution", explique-t-on au sein de l'administration de la plus grande prison du continent, comme le rapporte Le Parisien.



L'objectif est de permettre aux femmes incarcérées, qui sont pour l'heure en cellule avec leur nourrisson, de pouvoir le faire garder pendant la journée, afin par exemple de travailler ou de suivre des formations scolaires ou universitaires. "Cela va favoriser la réinsertion de ces femmes, car ces détenues sont occupées à plein-temps actuellement par leurs bébés", continue Le Parisien, citant l'administration pénitentiaire.

Faciliter la socialisation et la jeunesse des enfants

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Pour le moment, Fleury-Mérogis dispose déjà d'une nurserie, qui accueille les nourrissons et leurs mères, prodigue des conseils et fournit des jouets aux détenues. Mais cette crèche va donc permettre à la prison d'offrir de meilleurs services, en recrutant notamment des éducatrices. C'est le centre pénitentiaire qui prendra en charge les travaux, et la commune de Fleury-Mérogis ou le département de l'Essonne qui rémunèrera le personnel une fois la structure ouverte, détaille encore Le Parisien.

Dans la loi française, il est autorisé à une jeune mère incarcérée de s'occuper de son bébé jusqu'aux 18 mois de l'enfant. Il est ensuite confié à de la famille proche ou aux autorités, selon les cas. La crèche de Fleury vise ainsi à pallier les manques de ce système, notamment en permettant aux enfants de sociabiliser plus tôt dans leur enfance et de prendre part à des activités comme tous les enfants scolarisés en crèche sur la commune.

Huffington Post

Eric Tino brise le silence...

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