Alors que le gouvernement entend développer les peines alternatives, les SPIP sont déjà débordés.
Noël, 45 ans, est arrivé avec une heure d'avance pour ce premier rendez-vous avec Anne, sa nouvelle conseillère d'insertion et de probation.
Il est arrivé muré dans ses deux doudounes superposées - signe de sa vie dans la rue - et dans une colère qu'il ne contient pour l'instant que par un silence agressif.
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Ce jour-là, Anne doit mettre en œuvre un sursis avec mise à l'épreuve de deux ans avec une obligation de soin.
Le Service pénitentiaire d'insertion et de probation (SPIP) de Paris, qui assure le contrôle et le suivi des personnes placées sous main de justice, qu'elles soient en milieu ouvert ou en milieu fermé, voit passer 23.000 personnes et met en place plus de 4000 mesures par an, grâce à une cinquantaine de conseillers de probation.
Quinze personnes supplémentaires sont déjà budgétées pour juillet prochain. Heureusement. Le gouvernement veut en effet développer les peines alternatives, comme la détention à domicile sous surveillance électronique (bracelet) ou les travaux ...
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