Deux poules ont fait leur apparition dans un établissement pour mineurs des Yvelines, où une dizaine de détenus devront en prendre soin.
Les nouveaux détenus de l'établissement pour mineurs de Porcheville (Yvelines) ont un air un peu particulier: des plumes, deux battes et un bec. Ce sont en effet deux poules qui sont arrivées ce mardi dans le centre de détention où se trouvent 60 jeunes entre 13 et 18 ans, peut-on lire dans un reportage du Parisien.
Dix détenus choisis par les éducateurs devront s'occuper des deux volatiles afin de les "responsabiliser". "Ce projet s’intègre à un programme plus large destiné à travailler l’autonomie, le respect, l’hygiène et l’investissement dans le cadre d’autres actions", explique la directrice de l'établissement au Parisien.
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Pour le moment, les jeunes restent timides, voire même craintifs face aux poules. Ils devront pourtant récupérer leurs oeufs et nettoyer leur poulailler.
Des animaux pour se socialiser
L'insertion d'animaux dans le milieu carcéral n'est pas nouvelle. Chevaux, gerbilles, perruches, chats, furets et même un golden retriever: en 2015, Reporterre indiquait qu'une dizaine d'établissements pénitentiaires avait tenté l'expérience.
"En sept ans, il n’y a jamais eu aucun débordement", assurait alors la psychologue Patricia Arnoux, auteure du livre Des animaux pour rester des hommes, sur la médiation animale en milieu carcéral. Les animaux sont réputés pour calmer les détenus et favoriser la communication avec le personnel pénitentiaire, et même parfois avec leur famille.
En janvier 2017 en revanche, une enquête avait été ouverte à la prison "ouverte" de Casabianda, en Corse, pour des cas de maltraitance envers les animaux par un détenu. Il avait été condamné à six mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Bastia.
BFM TV
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