À la barre, Amed Matrassi comprend à peine les questions posées par les magistrats. En retour, la cour comprend à peine les réponses qu'il bredouille.
Hier, le jeune homme de 27 ans s'expliquait, plus ou moins, sur des faits commis en août dernier.
Alors qu'il est incarcéré au Port, Amed Matrassi se bat d'abord avec l'un de ses co-détenus à l'aide d'une paire de ciseaux bricolés.
Maîtrisé par un surveillant, c'est vers celui-ci qu'Amed Matrassi dirige ensuite sa colère, muni cette fois d'une tige en fer. Des violences qu'il a décrites, concis : "Oui, j'ai donné un coup de tabac dans la gueule du gardien."
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Effleuré à la joue avant de refermer les portes de la cellule, l'agent pénitentiaire fera état d'un jour d'ITT. Mais pas seulement, selon son avocate : "Mon client vit un stress post-traumatique. Les agents pénitentiaires font entendre leur mécontentement depuis le début de l'année, il faut que ça cesse. Ce type de violence est leur fléau quotidien." Le mis en cause a reconnu avoir consommé du Rivotril au moment des faits. Incarcéré depuis cinq ans pour différents faits de violences aggravées, il a aussi admis s'être bagarré plusieurs fois avec ses voisins de cellules.
Face à "l'absence de prise de conscience" du détenu, le parquet a requis 15 mois d'emprisonnement. À l'issue du délibéré, c'est finalement à une peine d'un an de prison qu'Amed Matrassi a été condamné.
Clicanoo
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