Deux femmes et un détenu sont poursuivis pour avoir tenté, mercredi, de faire rentrer un pistolet en détention à Angers.
Pourquoi a-t-on tenté de faire rentrer une arme à feu dans la maison d'arrêt d'Angers ? Déféré au parquet d'Angers, hier, le mis en cause nie toujours avoir voulu se procurer un pistolet à blanc.
Une information judiciaire a été ouverte. Le Service régional de police judiciaire (SRPJ) d'Angers a été saisi de l'enquête.
La maîtresse et la femme du détenu
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Deux femmes sont également impliquées dans cette affaire. Il s'agirait de la maîtresse et de la femme du détenu. La première s'est rendue, mercredi, à la maison d'arrêt d'Angers, pour rendre visite au condamné.
Avant de repartir, elle a déposé un sac de linge dans lequel se trouvait l'arme. Les surveillants pénitentiaires l'ont intercepté lors de la fouille. La visiteuse qui s'est présentée comme une « amie », a été rapidement interpellée par les policiers (Ouest-France de jeudi).
La femme du détenu a également été entendue. Selon une source proche de l'enquête, c'est elle qui aurait missionné la maîtresse pour aller au parloir déposer le sac de linge. En garde à vue, toutes deux ont nié les faits reprochés. Lors de précédentes visites, elles avaient réussi à introduire du cannabis et un téléphone dans la prison.
Les trois protagonistes de cette affaire ont été mis en examen hier. Les deux femmes ont été relâchées mais sont sous contrôle judiciaire. Le détenu, qui avait été condamné en 2014 pour violences aggravées sur un surveillant pénitentiaire, est retourné à la maison d'arrêt d'Angers, où il purge déjà une peine de deux ans de prison pour des cambriolages.
Ouest-france
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