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mercredi 2 mai 2018

Meurthe-et-Moselle : soupçonnée d’avoir tué sa fille, une mère de famille se suicide en prison

Muriel Schroer, qui avait incendié son appartement avant d’étouffer Alizée, sa fille de 9 ans, s’est suicidée dans sa cellule à Nancy-Maxéville (Meurthe-et-Moselle) en avalant des médicaments.

Meurthe-et-Moselle : soupçonnée d’avoir tué sa fille, une mère de famille se suicide en prison

Muriel Schroer, une mère de famille âgée de 49 ans, incarcérée depuis mai 2017 pour le meurtre de sa fille Alizée, 9 ans, s’est donnée la mort dans sa cellule du centre pénitentiaire de Nancy-Maxéville (Meurthe-et-Moselle) rapporte l’Est Républicain.



Selon le quotidien régional, la quadragénaire a mis fin à ses jours dans la nuit de lundi à mardi. « Vers 0 h 30, la surveillante de nuit procédait à sa ronde et s’inquiétait que la détenue ne soit pas visible à l’œilleton et ne réponde pas aux appels », indique au quotidien régional François Pérain, le procureur de la République.

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La détenue allait être découverte peu de temps après dans les toilettes de sa cellule, inconsciente. « A ses côtés, un gobelet avec de multiples cachets pilés… Le décès a été constaté vers 3 h 45 » précise François Pérain. Une overdose médicamenteuse semble la thèse privilégiée. L’enquête en cours devra toutefois permettre de déterminer les circonstances exactes du drame, notamment comment Muriel Schroer a pu se procurer cette dose importante et mortelle de médicaments.

Elle avait étouffé sa fille avant de tenter de se suicider

Lundi 22 mai 2017, vers 23 heures, un incendie s’était déclaré dans un appartement de Dolving, près de Sarrebourg (Moselle). Aucun corps n’avait été découvert dans les décombres. Il s’agissait du logement de Muriel Schroer, qui s’était enfuie avec Alizée, sa fille de 9 ans.

Le lendemain, la voiture de la quadragénaire avait été découverte entre Dolving et Sarrebourg, avec le corps de sa fille à l’intérieur. La fillette avait été étouffée avec un coussin, tandis qu’un chat égorgé reposait à côté d’elle. A l’époque des faits, Muriel Schroer avait déjà tenté de se suicider en se tailladant les veines mais avait survécu.

Le père d’Alizée avait alerté la justice

Frédéric Lux, le père d’Alizée, avait maintes fois alerté la justice sur l’état psychologique de son ex-femme. Il avait alerté les magistrats, les gendarmes, les policiers et même la ministre de la Justice, à l’époque Christiane Taubira, pour expliquer que sa fille était en danger.

Des faits dénoncés à l’époque dans nos colonnes : « Je me bats pour que ce drame n’arrive pas à tous les papas en souffrance qui se rendent chaque samedi à la gendarmerie, la boule au ventre, en se doutant que leur ex ne leur apportera pas leur enfant, et qui, quand ils demandent à la justice ce qu’elle va faire de leur dépôt de plainte, ne voient que des épaules se soulever. »

Le Parisien

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