Elle a été arrêtée en flagrant délit au sein de la prison avec quatre savonnettes de résine de cannabis, sept téléphones portables et deux bouteilles d’alcool.
Une surveillante pénitentiaire de 40 ans a été mise en examen, samedi à Rouen (Seine-Maritime), pour corruption passive et trafic de stupéfiants avant d’être écrouée. Elle est soupçonnée d’avoir mis en place depuis décembre dernier un système de trafic de drogue, de téléphones et d’alcool au sein de la maison d’arrêt de Bonne-Nouvelle.
Liens commerciaux:
L’affaire commence vendredi dernier lorsque la quadragénaire est surprise en flagrant délit par ses collègues au sein de la prison. Les policiers viennent l’arrêter à la demande du directeur et mettent la main sur deux bouteilles d’alcool, quatre savonnettes de résine de cannabis d’un poids de 400 g et sept téléphones portables.
La surveillante est placée en garde à vue dans les locaux de la sûreté départementale. Une perquisition est menée chez elle et les forces de l’ordre découvrent sept autres téléphones et 10 g de cannabis. Durant ses auditions, la fonctionnaire passe aux aveux et explique qu’elle était secondée par quatre détenus au sein de l’établissement. Mais elle refuse de livrer le nom de son fournisseur de drogue.
Le Parisien
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire