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mercredi 4 juillet 2018

Puy-de-Dôme : un trafic de drogue piloté depuis la prison de Riom ?

Une enquête sur un trafic de stupéfiants implanté à Pont-du-Château (Puy-de-Dôme) a débouché sur l’interpellation de cinq suspects, ce week-end. 

Puy-de-Dôme : un trafic de drogue piloté depuis la prison de Riom ?

Deux détenus sont également dans le viseur des gendarmes : ils auraient dirigé les transactions depuis la prison de Riom.



Le coup de filet a été mené ce dimanche 1er juillet, au petit matin. Après des mois d’investigations, quatre-vingts gendarmes – dont plusieurs membres de l’antenne GIGN de Tours (*) – se sont déployés à l’est de l’agglomération clermontoise.

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Les militaires ont interpellé coup sur coup cinq jeunes Puydômois. Quatre d’entre eux sont domiciliés à Pont-du-Château. Le cinquième habite dans la commune voisine de Lempdes. Âgés de 18 à 22 ans, tous seraient impliqués à des degrés divers dans un trafic de drogue qui prospérait semble-t-il depuis l’été dernier.

10.000 euros et plusieurs armes à feu saisis

Les perquisitions qui ont suivi ont permis la découverte « de petites quantités de cannabis et de cocaïne, mais aussi d’environ 10.000 euros et de plusieurs armes : un pistolet-mitrailleur, deux fusils et deux armes de poing », précise Marlène Roch, substitut du procureur de la République de Clermont-Ferrand, en charge du dossier.

L’enquête initiée en février par les gendarmes de Pont-du-Château, avec le soutien de la brigade de recherches puis de la section de recherches de Clermont-Ferrand, a également permis de remonter jusqu’aux têtes présumées du réseau. Point commun de ces hommes de 25 et 27 ans ? Tous deux sont incarcérés au centre pénitentiaire de Riom.

L'un purge une peine, l'autre en détention provisoire

Le premier a écopé de deux ans de prison ferme, en décembre, pour des violences en série commises sur des policiers à l’issue d’une course-poursuite de trente kilomètres sur l’A89.

Le second, déjà épinglé par la PJ clermontoise dans un gros dossier de stupéfiants – l’affaire lui avait valu une condamnation à deux ans ferme en 2014 –, est en détention provisoire depuis quatorze mois. Il a été interpellé en avril 2017, toujours sur l’A89, à hauteur de Thiers, alors qu’il transportait 54.000 euros dans une voiture. Mis en examen pour « blanchiment de trafic de stupéfiants », il doit être jugé le 14 août par le tribunal correctionnel.

Les deux détenus se seraient donc rapprochés derrière les barreaux. Au point de piloter, par téléphones interposés, les transactions illicites de leurs « équipiers »...

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