L’homme de 67 ans s’est pendu dans sa cellule de la prison de Beauvais, samedi soir.
Il y était arrivé jeudi après sa mise en examen pour homicide volontaire sur Caroline Peinado, tuée mardi à Amblainville.
C’est lors d’une classique ronde de surveillance, dans la soirée de samedi, que des surveillants du centre pénitentiaire de Beauvais ont constaté le suicide de l’homme soupçonné d’avoir tué une femme de 34 ans, mardi à Amblainville. Seul dans sa cellule, le sexagénaire a mis fin à ses jours en se pendant avec un drap.
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Il était arrivé au centre pénitentiaire de Beauvais jeudi, après sa mise en examen par le parquet de Senlis pour homicide volontaire avec préméditation et détention d’armes et de munitions de catégorie C.
Il plaidait l’accident
Lors de sa garde à vue, il avait reconnu « la matérialité des faits tout en invoquant le caractère accidentel et involontaire du coup de feu ». Ce coup de feu au thorax qui, mardi matin, a causé la mort de sa locataire, Caroline Peinado y Ortega, avec laquelle il était en conflit récurrent. La victime s’était ouverte aux gendarmes de ce climat de tension et s’apprêtait, le matin même du meurtre, à porter plainte contre son propriétaire qu’elle accusait de lui avoir coupé l’eau et l’électricité.
Lors de sa prise en charge au centre pénitentiaire, l’homme de 67 ans avait été vu par un médecin généraliste, puis par un médecin psychiatre. « En l’état actuel des auditions, son comportement et ses déclarations ne laissaient pas apparaître de comportement dépressif ou de velléité de suicide », précise Luc Pèlerin, procureur-adjoint au parquet de Beauvais.
Une enquête à venir au sein de la prison
Comme la procédure le prévoit, le magistrat va saisir un juge d’instruction pour recherche les causes de la mort du détenu. Par ailleurs, une enquête administrative au sein de l’établissement pénitentiaire sera diligentée...
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