Pages

samedi 15 septembre 2018

Un détenu libéré du centre pénitentiaire de Vivonne par erreur !

Il rêvait d’un bracelet électronique refusé par la justice. Un couac au centre pénitentiaire de Vivonne a permis la libération imprévue d’un détenu mardi.

Un détenu libéré du centre pénitentiaire de Vivonne par erreur !

Deux heures. C’est le temps que Cyril, un Poitevin de 31 ans sera resté dehors après une erreur survenue au centre pénitentiaire de Poitiers Vivonne.



“ Je veux des excuses ”

Liens commerciaux:

« Quand ils l’ont fait venir de sa cellule pour lui dire qu’il sortait, il ne comprenait pas », raconte sa sœur. « Il leur a dit : “ Vous êtes sûrs ? ” Comme ils avaient vraiment l’air certains, il n’a pas insisté. Il est rentré chez lui. Deux heures plus tard, la maison était entourée par des gendarmes avec cagoule et gilet pare-balles ! Ils venaient le chercher… »

Cyril qui se demandait s’il devait vraiment bien sortir s’est livré sans difficultés aux gendarmes. Il a regagné sa cellule.

La direction du centre pénitentiaire de Poitiers Vivonne n’a pas souhaité s’exprimer sur les circonstances de cette libération imprévue.

Après les évasions à répétition à la Pierre-Levée, cet été, dans le centre de Poitiers, cette nouvelle affaire a été très mal prise du côté du palais de justice.

Le détenu brièvement libéré n’est heureusement pas un danger public. Il a écopé de plusieurs peines pour des escroqueries aux chèques falsifiés et des vols de chèques. L’ancien auto entrepreneur en vente de voitures purgeait une peine de huit mois de prison pour une affaire de compteur de voiture trafiqué alors qu’il était… sous bracelet électronique !

Le trentenaire avait déposé une demande d’aménagement afin de continuer sa peine dehors. Le juge de l’application des peines de Poitiers avait accepté de le placer sous bracelet électronique. Une mesure contestée par le parquet de Poitiers auquel la cour d’appel a donné raison.

« Cette décision a été notifiée au centre pénitentiaire », confirme une source judiciaire « mais ils ont dû comprendre de travers ! »

Celle qui l’a de travers, pour le moment, c’est Sandrine, la femme de Cyril. « Ils ne se sont même pas excusés à la prison, ils ne lui ont rien expliqué ! C’est un ami qui est venu le chercher, j’ai eu la surprise de le voir à la maison, et après, il y avait les gendarmes partout autour de chez nous ; vous imaginez le choc ! Il faut qu’ils nous dédommagent. »

La Nouvelle République





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire