L’amour frappe n’importe et même parfois au coin de la rue. Là, il avait frappé au détour d’un couloir du centre de détention de la prison de Vivonne.
Un amour improbable à défaut d’être impossible entre une surveillante pénitentiaire et un détenu qui s’apprête alors à sortir de prison.
Montgomery est “ balancé ” par un jaloux : il explique que le jeune homme de 28 ans détient un téléphone portable dans sa cellule. Elle est fouillé, le téléphone est retrouvé et exploité.
Liens commerciaux:
L’enquête a établi que le détenu a été appelé… par la surveillante avec laquelle il entretient une relation amoureuse entamée platoniquement en détention !
« Je venais tout juste d’avoir ce téléphone une semaine avant ma sortie, un détenu me l’avait passé. Elle m’a appelé pour que je prépare ma réinsertion, ma copine ne répondait plus, elle avait changé de numéro et même déménagé ! ».
Les enquêteurs de la brigade de recherches de la gendarmerie se sont intéressés de près à cette relation pour vérifier qu’elle ne cachait rien de suspect, le centre pénitentiaire avait en effet été marqué par une affaire de trafic de stups interne à la prison rendu possible par des complicités internes.
Une fois libéré Montgomery a poursuivi et approfondi sa relation avec la surveillante. Six mois à roucouler avant une nouvelle incarcération après des violences.
Arrivé sous escorte de la prison de Neuvic où il purge sa dernière peine, Montgomery est condamné à trois mois de prison supplémentaires avant de pouvoir retrouver sa conseillère en insertion personnelle.
La Nouvelle République
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire