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samedi 13 octobre 2018

Prison de Vendin-le-Vieil : un détenu radicalisé inquiète les surveillants pénitentiaires

Arrivé au centre pénitentiaire de Vendin-le-Vieil le 24 septembre, Flavien Moreau, apprenti jihadiste incarcéré depuis 2013, donne du fil à retordre aux surveillants pénitentiaires. 

Prison de Vendin-le-Vieil : un détenu radicalisé inquiète les surveillants pénitentiaires

Un détenu réfractaire qui n'hésite pas à faire l'apologie du terrorisme dénoncent-ils.



Dès son arrivée le 24 septembre dernier à Vendin-le-Vieil, Flavien Moreau a d'emblée refusé de participer à l'évaluation de sa radicalisation, qui était pourtant la condition de son transfert dans la prison du Pas-de-Calais dont il devait précisément rejoindre le QED (quartier d'évaluation de la radicalisation).

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L'homme de 31 ans est incarcéré depuis 2013 pour association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un acte terroriste. Il a été le premier Français apprenti djihadiste condamné après un séjour en Syrie.

Transféré depuis une prison du Sud parisien vers Vendin-le-Vieil, Flavien Moreau se montre d'une manière générale réfractaire à toute autorité carcérale, refusant notamment les fouilles. Il aurait aussi menacé des surveillants en portant la main à sa poche et en leur disant :"je vais vous planter", comme l'indique la Voix du Nord.

"Je suis Ganczarski"

Cette attitude menaçante lui a valu une condamnation à 14 jours de quartier disciplinaire (QD).

C'est là que Flavien Moreau a écrit sur les murs de sa cellule "Je suis Ganczarski", du nom de ce détenu jihadiste qui avait agressé à l'arme blanche trois surveillants le 11 janvier 2018.

S'en était suivi un mouvement de grève des surveillants de prison qui s'était propagé dans toute la France, et qui neuf mois plus tard, reste dans tous les esprits dans cette prison de la région lensoise.

Apologie du terrorisme

"Pour les surveillants de prison, Flavien Moreau fait clairement de l'apologie du terrorisme. Il semble aduler le personnage de Ganczarski, d'ailleurs il l'écrit sur les murs de sa cellule sans la moindre faute d'orthographe", note un agent.

Or, l'administration de Vendin-le-Vieil s'est contenté de classer sans suite le compte-rendu d'incident relatif à cette inscription murale.

Source : France 3

 




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