De Vendin-le-Vieil à Béthune Important dispositif policier pour un détenu très surveillé

Des policiers cagoulés, voire casqués, et lourdement armés postés tout autour (et dans) le tribunal ; un hélicoptère posé à proximité : le dispositif de sécurité était impressionnant, ce mardi, pour encadrer un détenu particulièrement surveillé.

Des motards, plusieurs véhicules avec des hommes cagoulés et armés, un hélicoptère qui survole les véhicules… Le cortège n’est pas passé inaperçu, ce mardi midi entre Lens et Béthune.



Sur les réseaux, certains affirmaient que c’était le président de la République qui arrivait pour les commémorations, d’autres évoquaient un transfert du prisonnier le plus surveillé de France, Rédouane Faïd… Mais rien de tout ça. Il s’agissait d’escorter un détenu du centre pénitentiaire de Vendin-le-Vieil jusqu’au tribunal de Béthune.

En prison depuis 2002, libérable en 2044

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Dans le box, il était escorté par sept membres de la direction interrégionale des services pénitentiaires de Lille. Dans la salle, quatre policiers le visage cagoulé et lourdement armés veillaient aussi. Sans compter leurs – nombreux – collègues qui filtraient l’accès à la salle d’audience, ceux postés devant et derrière le tribunal… et l’hélicoptère posé sur le stade.

Une trentaine d’hommes au total, armés jusqu’aux dents ! Tout ça pour juger El Hadj Omar Top pour un refus de se soumettre à un prélèvement génétique pour alimenter le fichier national. C’est que l’homme, condamné notamment pour des braquages et une évasion avec prise d’otages, est particulièrement surveillé, lui qui est incarcéré depuis 2002 et qui n’est pas libérable avant 2044...

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