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mercredi 26 décembre 2018

Le bras droit de Carlos Ghosn a quitté la prison

L'Américain Greg Kelly, arrêté le 19 novembre au Japon en même temps que Carlos Ghosn, a été relâché mardi sous caution, tandis que l'ex-patron de Nissan reste lui en garde à vue jusqu'au 1er janvier au moins.

Le bras droit de Carlos Ghosn a quitté la prison

Le tribunal de Tokyo avait approuvé un peu plus tôt sa remise en liberté en échange du paiement d'une somme de 70 millions de yens (environ 560.000 euros au cours actuel). Il a confirmé l'avoir reçue en espèces.



M. Kelly qui, contrairement à M. Ghosn, ne fait pas l'objet d'un troisième mandat d'arrêt, est sorti de prison dans la soirée, après le rejet du recours déposé par le parquet. Il est apparu sur les images de télévision les traits tirés, et s'est aussitôt engouffré dans un taxi, visage fermé, sans s'exprimer.

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Dans un communiqué cité par l'agence de presse Kyodo, il a réfuté les accusations et dit espérer "un acquittement" lors du procès à venir. "Je veux restaurer ma réputation", a-t-il insisté.

Sa libération est assortie de conditions: d'après les médias japonais, il ne sera pas autorisé à quitter le Japon, ni à entrer en contact avec des personnes liées au dossier.

Considéré comme le bras droit de Carlos Ghosn chez Nissan, Greg Kelly avait été inculpé le 10 décembre pour avoir, selon les accusations du parquet, aidé le dirigeant à dissimuler une partie de ses revenus aux autorités boursières, environ 5 milliards de yens (38 millions d'euros) sur cinq années, de 2010 à 2015. L'homme, âgé de 62 ans, est aussi soupçonné d'avoir participé à une minoration similaire d'émoluments de M. Ghosn de 2015 à 2018.

Si M. Kelly a pu être libéré sous caution, ce n'est pas le cas de M. Ghosn qui est toujours en garde à vue. Il est sous le coup d'un nouveau mandat d'arrêt, le troisième, sur des charges supplémentaires concernant cette fois l'abus de confiance, après son inculpation pour dissimulation de revenus sur la période 2010-2015.

La justice a décidé dimanche de prolonger sa détention jusqu'au 1er janvier, et le parquet peut encore à cette échéance requérir une extension de 10 jours supplémentaires.

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