La demande de libération sous caution que les avocats de Carlos Ghosn avaient effectuée a été rejetée, ce mercredi 9 janvier 2019, par le tribunal de Tokyo.
Ce n’est guère une surprise car le principal avocat de Carlos Ghosn, Motonari Otsuru avait pointé qu’une libération sous caution de cette nature n'est, en règle générale au Japon, jamais accordée aux prévenus qui nient toutes les accusations portées à leur égard.
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Or, lors de sa première comparution face aux juges, une séance qui s’est tenue à sa demande, c’est la position que le président du groupe Renault a choisie, affirmant avec force qu’il était « faussement accusé et détenu de manière injuste ».
La garde à vue de Carlos Ghosn s'achève officiellement ce vendredi 11 janvier 2019, mais il pourrait être à nouveau inculpé. Et selon Motonari Otsuru, un placement en détention provisoire avant le procès n'est pas à exclure, un procès qui pourrait s’ouvrir dans six mois, voire plus.
Dès lors, malgré le soutien réaffirmé de l’Etat français hier, la question du maintien d'une gouvernance provisoire à la tête de Renault pourrait se poser. Elisabeth Borne n’a pas dit autre chose hier, lors d’une émission de radio, tout en rappelant l’importance de la présomption d’innocence.
L'argus
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