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vendredi 18 janvier 2019

Seize délits en six mois : un détenu de Poitiers-Vivonne présenté à la justice

C'est un détenu très violent qui a été présenté en comparution immédiate à Poitiers. Âgé de 24 ans, il est en détention pour un braquage. 

Seize délits en six mois : un détenu de Poitiers-Vivonne présenté à la justice

Depuis son transfert à Poitiers-Vivonne l'été dernier, 16 délits à son passif dont lundi dernier l'agression de quatre surveillants.



On est loin du détenu modèle mais plutôt de la "patate chaude" que l'administration pénitentiaire a bien du mal à gérer. "Patate chaude" car depuis son incarcération pour une affaire de braquage en 2014, l'homme a déjà fréquenté huit centres de détention. A chaque fois, il a été transféré d'une prison à l'autre suite à son comportement violent. A Vivonne, ce détenu est arrivé début août et en six mois, il a donc fait particulièrement parler de lui avec 27 signalements et 16 délits.

Il frappe trois surveillants.

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Injures, outrages, violence, menace de morts, apologie d'acte de terrorisme, ce détenu irascible a aussi mis le feu à sa cellule et est depuis quatre mois placé à l'isolement. C'est là qu'il a commis ses derniers "faits". Parce qu'il refusait de baisser le son de sa chaîne hi-fi malgré de multiples demandes, quatre surveillants sont lundi dernier entrés dans sa cellule pour lui confisquer l'appareil. C'est là qu'il les a agressés en en blessant trois.

Il devait quitter Vivonne lundi

C'est, pour l'un des surveillants, l'archétype des détenus qui refusent l'autorité et l'enfermement. Ajoutez à cela un personnage qui semble avoir des problème psychiatriques et vous avez ce "cocktail " détonnant. La direction de la structure, fatiguée sans doute d'avoir à gérer ce personnage "pour le moins complexe" (comme le dit tout en nuance son avocate), avait d'ailleurs demandé son transfert. Celui-ci aurait dû, selon nos informations, avoir lieu lundi. Transfert qui devrait être repoussé car le président du tribunal a réclamé lors de l'audience son maintien en détention à Vivonne jusqu'au 8 février, jour il sera jugé.

France Bleu





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