Depuis septembre, une crèche a ouvert à la prison de Fleury-Mérogis pour permettre de laisser « souffler » les mamans détenues.
Elle permet à la fois de sortir les enfants du cadre carcéral, mais aussi de permettre à la dizaine de femmes détenues qui partagent leur cellule avec leur bébé, de « souffler » un peu, faire des activités ou encore poursuivre leurs études.
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En effet, la loi autorise les mères emprisonnées à garder leurs enfants jusqu’à leurs 18 mois. Une période durant laquelle elles doivent s’occuper seules de leurs bébés, vingt-quatre heures sur vingt-quatre.
« Risque de fusion mère/enfant »
Sans crèche, « elles ne pouvaient rien faire », souligne la directrice de la maison d’arrêt des femmes, Aude Boyer. Ni travailler, ni suivre de formation ou d’activité, ni simplement se reposer. De quoi créer des « angoisses » chez les mères souvent jeunes – entre 18 et 25 ans pour la plupart –, particulièrement la nuit.
Fruit d’un partenariat avec la mairie, le département et la Caisse d’allocations familiales, la crèche veut parer au « risque de fusion mère/enfant », rompre « l’isolement » de femmes privées de soutien et « stimuler » des enfants qui avaient peu d’activités, explique Lydie Gouttefarde, de la Protection maternelle infantile (PMI) de l’Essonne. La crèche, permet aussi de préparer la « rupture très brutale » de la séparation, en habituant l’enfant à être sans sa mère, explique la direction.
Une dizaine d’euros par mois
La crèche est ouverte de 7h30 à 17 heures du lundi au vendredi...
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